La Société de prévention de la cruauté contre les animaux de Saguenay (SPCA) dresse un bilan plutôt positif de son année 2024. Une année définitivement chargée pour l’organisme, dont les bureaux sont situés à Chicoutimi et à Jonquière. Ce sont 808 animaux qui ont pu trouver leurs maisons grâce au soutien de la population, soit en adoptant, en partageant ou en donnant.
« Ça a été une année assez intense. On a reçu notamment un peu moins d’animaux que dans les années passées, et on a eu malheureusement à quelques reprises des éclosions de virus tant au niveau des chats que des chiens. Le défi était certainement là », rapporte la directrice générale de la SPCA Saguenay, Claudia Côté. L’organisme avait entre autres dû retarder les processus d’adoption des chiens qui se trouvaient à son refuge de Jonquière jusqu’au 18 décembre, en raison d’un cas déclaré de parvovirus.
Outre cette situation, près de 82 chiens, 441 chats et 44 autres petits animaux ont été recueillis via le travail de la SPCA Saguenay. Parallèlement, 241 animaux errants ont pu être récupérés par leurs propriétaires, un nombre qui ne cesse d’étonner Mme Côté.
« Les chiffres se ressemblent beaucoup d’une année à l’autre. Toutefois, toujours en raison du virus qui s’est propagé, les adoptions ont dû être freinées pendant un bon deux mois, donc de ce côté-là ça a été un peu plus difficile. Le chiffre qui nous surprend à chaque année est le nombre de chats qui sont réclamés par leur propriétaire », mentionne-t-elle.
L’objectif de la SPCA Saguenay est clair: faire adopter le plus d’animaux possible. Pour l’organisme, chaque adoption est une réussite, et ce fut encore le cas en 2024.
« On est bien content de chaque adoption, et c’est certain que l’on ne veut pas recevoir plus d’animaux. On veut que les gens gardent leurs petites bêtes, et qu’il y en ait le moins possible qui passe dans nos locaux. »
Un seul grand local pour la SPCA en 2025 ?
Les besoins demeurent grands pour la SPCA Saguenay, et de gros projets pourraient se mettre en branle en 2025. Mettre ensemble les deux locaux pour n’en faire qu’un, optimisé et au goût du jour, est un dossier sur lequel l’organisme se penche actuellement afin de consolider ses services.
« C’est quelque chose qu’on lance dans l’univers, mais on a vraiment des besoins en termes d’aménagement des locaux. On veut optimiser nos espaces pour nos animaux, donc les lieux physiques, puisqu’ils commencent à être désuets. On n’est pas nécessairement à jour à ce niveau-là », conclut Claudia Côté.