Samedi, 14 septembre 2024

Chroniques

Temps de lecture : 1 min 46 s

Des entraîneurs sous pression

Le 29 août 2024 — Modifié à 08 h 00 min le 29 août 2024
Par Mark Dickey

Quand le Canadien de Montréal a fait l’acquisition de l’attaquant finlandais Patrick Laine, les partisans étaient aux anges.  Je suis assez d’accord avec eux puisqu’un choix de 2e tour de Columbus s’ajoute à Laine en retour du défenseur Jordan Harris. Bien que je ne sois pas un fan de ce dernier, l’arrivée de Laine se fait en retour d’un prix plus que raisonnable et le risque est acceptable.

Mais vous savez quoi ? Ce que j’aime le plus de cette transaction ? C’est l’engagement que prend la direction à devenir compétitif immédiatement. Sans sauter les étapes, l’ère de la reconstruction est terminée. « Si », bien oui les fameux « si », le club reste en santé, pour la première fois depuis trop longtemps le Canadien aura 2 trios de qualité, capable de générer de l’offensive. Pas à long terme. Maintenant !

On peut dire que c’est à ce moment que nous verrons la valeur de Martin St-Louis, le coach ! Depuis le début de son aventure comme pilote montréalais, l’ex-gloire du Lightning a la vie très facile. En 201 parties derrière le banc, il revendique une fiche de 75 victoires, 100 défaites en temps réglementaire et 26 défaites en prolongation.

Il est vrai qu’il n’avait pas l’équipe pour faire des miracles et justement, il n’en a fait aucun ! Je n’ai jamais vu un entraîneur-chef du CH être aussi peu, pour ne pas dire pas critiqué. Tant mieux pour lui, mais cette saison ça devra changer. Non, les Canadiens ne seront pas finalistes pour la coupe Stanley, mais s’ils ne sont pas à la porte des séries, ce sera une déception. St-Louis est rafraîchissant avec ses analogies sur Waze et les fameuses chaises. Je ne veux pas qu’il change, mais je veux qu’il gagne du moins un peu plus.

Dans la région, Yanick Jean des Saguenéens de Chicoutimi sait très bien qu’il devra gagner plus souvent.  Il a orchestré de main de maître la récente reconstruction.  Il y a énormément de talents au sein des bleus et je m’attends à 2 grosses saisons.

Du côté des Marquis de Jonquière, Bob Desjardins et l’organisation savent que la reconstruction n’existe pas dans la ligue Nord-Américaine alors ils se doivent de livrer maintenant. J’ai beaucoup aimé plusieurs de leurs ajouts lors de la saison morte. Donc, beaucoup de pression à prévoir et aussi beaucoup d’engouement, ce qui est une excellente nouvelle pour les partisans de hockey. 

Que vous soyez Canadiens, Sags ou Marquis, je sens un gros vent d’enthousiasme envers toutes les formations. L’hiver sera chaud, je vous le garantis !

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES