C’est par un temps clément que la 21e édition du Kénogami en Fête s’est déroulée du 23 au 25 août, au parc Ball de Jonquière. Entre 15 000 et 20 000 personnes se sont déplacées pour assister aux 13 spectacles gratuits prévus dans la programmation qui ont permis à des artistes en provenance principalement du Saguenay-Lac-Saint-Jean de monter sur scène.
Un véritable succès, aux dires du directeur général de la Corporation Centre-Ville de Kénogami, Guillaume Beaulac.
« On a vraiment eu un beau week-end, il y a beaucoup de gens qui sont venus voir notre programmation 100% régionale du vendredi. L’hommage à CCR par le groupe Crocodile Crountry Rock a vraiment attiré plusieurs personnes. Il y avait des gens d’un peu partout et même de l’extérieur de la région, donc je crois que le fait de promouvoir une programmation qui fait découvrir des artistes issus de la région, ça a joué sur l’achalandage, les gens étaient au rendez-vous. »
De nombreux groupes et artistes se sont partagé la scène pendant ses deux jours et demi de festivités, dont Bob et Les Macalousses, Blanc Dehors, Burma Street Band et Jonas Tomalty. Tous les genres étaient au rendez-vous, passant du rock, au folk, ainsi qu’au pop et au classique.
« Les jeux de lumière en soirée étaient magiques. C’est un parc qui a beaucoup de grands arbres matures et ils étaient tous illuminés en rotation de couleurs, en synchronisme avec le rythme. C’était de toute beauté. »
La traditionnelle parade, maintenant déplacée sur la rue Price, a également fait grand bruit lors de la journée familiale, agrémentée de musiciens, de la mascotte et de voitures antiques.
« Depuis que le trajet de la parade a changé il y a quelques années, ça nous permet de voir à quel point il y a des gens qui se déplacent pour venir la voir. J’estime qu’il y avait peut-être entre 2 000 et 2 500 personnes présentes. »
50% moins de budgets
Cette année cependant, le gros défi pour l’organisation a été de composer avec la moitié moins de budgets que l’an dernier pour produire l’événement.
« C’est certain que pour planifier 13 spectacles, ça a été un casse-tête. Mon budget a connu des coupures au niveau du municipal et du fédéral, auprès de Patrimoine Canada. Dans ce temps-là, il faut être créatif, mais de notre côté, l’important est de valoriser et de faire travailler nos artistes de la région, en plus de leur donner une vitrine culturelle. C’est ce qui nous distingue des autres événements régionaux », conclut-il.