La deuxième édition de la Virée des monts, qui a eu lieu à Saguenay les 17 et 18 août dernier, a été un grand succès. Alors que plusieurs évènements de vélo de gravel de ce genre ont vu leur taux de participation diminuer cette année, l’évènement saguenéen a réussi à se maintenir par rapport à l’an dernier.
Et non seulement la Virée des monts a réussi à maintenir le niveau de participation, en plus environ 75 % des participants provenaient de l’extérieur de la région.
« On a pratiquement un copier-coller de l’an dernier en ce qui concerne la participation. Nous avons eu cette année 96 participants comparativement à 98 l’an dernier. Et avec le contexte économique plus difficile, on voit cette année partout au Québec une diminution de la participation dans ce genre d’évènement, donc c’est une belle fierté », commente le président de l’évènement, Steve Potvin.
Selon lui, deux éléments ont contribué au succès de cette deuxième édition de la Virée des monts.
Dans un premier temps, un gros effort a été réalisé sur le marketing autour de l’évènement. D’ailleurs, selon Steve Potvin, l’annonce que le trajet cette année allait passer à travers le Zoo de Falardeau a suscité un fort intérêt.
Et dans un deuxième temps, la modification de l’offre d’inscription a réussi à attirer un bon nombre de cyclistes cette année.
« On a offert cette année aux participants un forfait pour les deux jours de vélo, mais on a ajouté une offre pour participer seulement à la journée de samedi. Pour les deux journées, on avait environ 70 inscriptions, et on a eu une vingtaine d’inscriptions pour l’offre d’une seule journée. On a réussi ainsi à augmenter le nombre de participants que nous aurions eu si on avait conservé la même offre que l’an dernier. On est heureux de cette formule et on va la conserver. »
Tracé
Cette année, le parcours avait été revu afin d’éliminer des passages qui avaient été considérés comme très difficiles l’an dernier.
Le nouveau parcours a plu à plusieurs des cyclistes, même si finalement, le niveau de difficulté a été assez élevé au final.
« Le samedi, nous avions moins de passages techniques et moins de dénivelés, mais il a fait tellement chaud, que physiquement ç’a été extrêmement difficile. Beaucoup de personnes ont été affectées par des crampes. Des cyclistes d’expérience et de niveau compétitif m’ont même dit qu’ils avaient eu de la difficulté. Mais c’est plus une question météo que d’autre chose finalement. »
Steve Potvin indique par ailleurs qu’afin de rester attractif, le parcours continuera de changer quelque peu chaque année.
« Sinon, le seul autre changement qu’on envisage de faire c’est la date. On se trouve à être seulement une semaine après l’un des plus gros évènements de vélo de gravel au Québec. De se décaler un peu pourrait aider à attirer plus de gens. »