Samedi, 21 décembre 2024

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Préparation intense des messes de Noël

Sara-Léa Bouchard
Le 19 décembre 2024 — Modifié à 08 h 00 min le 19 décembre 2024
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Le soir de Noël, les églises attirent toujours les foules. S’y retrouvent ceux qui participent à la messe tous les dimanches, les pratiquants occasionnels, mais également ceux qui ne franchiront les portes de l’endroit que le 24 décembre. Et au préalable, les coordonnateurs de pastorale auront mis bien des efforts pour rendre le lieu accueillant, afin d’organiser une messe inspirante. 

« C’est vrai qu’il y a plus de préparation pour une messe de Noël. Si on regarde du côté de la chorale, les chants de Noël sont pratiqués bien à l’avance pour pouvoir donner un bon spectacle. Du côté liturgique, il faut penser que beaucoup plus de personnes viennent à cette messe-là, donc il nous faut davantage de ministres de communion en poste. À certains endroits, on va aussi créer des crèches vivantes, alors il faut trouver des gens pour pratiquer », évoque l’agent de pastorale et coordonnateur pour la paroisse Saint-Dominique à Jonquière, Gaston Drolet.  

L’aspect esthétique joue également un rôle dans la préparation, comme le signifie le responsable des communications pour le diocèse de Chicoutimi, l’abbé Jean Gagné.  

« Évidemment, il y a aussi la décoration des églises. Des équipes de bénévoles peuvent prendre d’une à trois journées pour décorer les églises. Pour quelques-unes ça va être plus simple, alors que pour d’autres il va y avoir plus de choses à réaliser », précise-t-il.  

Les réelles messes de minuit se font de plus en plus rares dans la région, sauf pour la Cathédrale Saint-François-Xavier et le Monastère du Cœur de Jésus à Chicoutimi, ainsi qu’à l’église Saint-Pierre d’Alma. L’horaire complète des messes de Noël et du Jour de l’An, par unité pastorale, se retrouve sur le site internet www.evechedechicoutimi.qc.ca.    

Les pratiquants au rendez-vous  

Même si le nombre de pratiquants semble avoir diminué au fil des années, les deux hommes sont d’avis qu’encore beaucoup de personnes se rassemblent lors des messes du temps des fêtes.  

« C’est l’une des messes qui rejoint le plus la population. C’est certain qu’il y a eu tout de même une diminution des présences, mais les gens répondent encore en grand nombre à l’invitation. Quelques endroits vont même aller jusqu’à utiliser des jeunes familles pour l’animation, afin d’inciter d’autres jeunes familles à y participer. J’ose croire que la pratique va perdurer dans le temps encore plusieurs années », émet M. Drolet.  

L’abbé Jean Gagné y apporte une nuance.  

« Noël a perdu de son sens religieux pour bien du monde, ça c’est indéniable. Toutefois, pour tous les chrétiens qui le souhaitent encore, on fêtera toujours Noël, parce que Jésus est au cœur de cette fête-là. C’est de se rappeler de sa naissance. Le 24 au soir, on sent une atmosphère dans les églises qui est complètement différente. »  

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