Les clubs de natation de Jonquière et de Chicoutimi étudient présentement la possibilité de se fusionner. Les discussions, qui n’en sont qu’à un stade préliminaire, ont pour but d’analyser les avantages qu’une telle fusion pourrait avoir sur la gestion du personnel d’entraineurs et de l’utilisation des infrastructures.
« On débute à peine les démarches. Pour l’instant, il n’y a rien de certain, il est encore possible qu’aucune fusion n’ait lieu », mentionne d’entrée de jeu le président du Club de natation de Chicoutimi et porte-parole du comité responsable du regroupement, Alain Duchesne.
Le premier objectif d’une fusion des clubs aurait pour but de faciliter la gestion du personnel d’entraineurs.
« Comme un peu partout, on fait face à une pénurie de main-d’œuvre aussi dans notre secteur. Plusieurs clubs au Québec actuellement n’ont pas d’entraineur-chef et ils en cherchent un. Ici, on a la chance d’en avoir de très bons, mais ils ont très peu d’appui. »
Ainsi, le projet de regroupement permettrait d’offrir de meilleures conditions aux entraineurs, notamment en offrant des horaires plus flexibles.
« Les horaires sont très atypiques présentement. Il y a des cours qui se donnent de jour pour le sport-études, il y a des cours aussi de soir, les fins de semaine, en plus des compétitions. Avec un regroupement des clubs, on pourrait mieux partager le travail des entraineurs, qui présentement, doivent soutenir tout ce travail et cet horaire pour leur club. »
Infrastructures
Si le projet de fusion va de l’avant, l’intention demeure cependant de garder une offre de service équivalente dans les trois arrondissements de Saguenay.
« On veut tout de même que les nageurs de Jonquière puissent continuer de s’entrainer à Jonquière, ceux de Chicoutimi à Chicoutimi, même chose pour ceux de La Baie. »
Et avec l’état actuel des piscines, un regroupement pourrait faciliter l’utilisation des infrastructures en cas de bris.
« On a eu des bris dans les dernières années et c’était complexe à gérer. En devenant une seule entité, ça pourrait être plus facile de gérer et coordonner ce genre de problème. »
Minimum deux ans
Le comité responsable du regroupement des clubs se donne au moins deux ans pour analyser le dossier et en venir à une conclusion.
« On veut se donner le temps de bien faire les choses et de bien tout analyser. La Ville nous appuie dans le processus et nous accompagne. La fusion n’est pas une obligation, mais une option qui se présente à nous. On va prendre notre temps. »