L’auteure-compositeure-interprète arvidienne Julie Desgagné lance Sur un fil , un premier album dont elle est particulièrement fière.

« C’est le premier album dont j’ai écrit toutes les chansons. Il y a dans les huit chansons certaines qui me racontent, qui ont beaucoup de « personnel ». D’autres sont un peu romancées ou fictives », mentionne-t-elle. 

Trente années à graviter dans la musique auront façonné cette maturité, cette sensibilité qu’on devine chez elle.

« Sur un fil, c’est aussi mon fil d’idées, de pensées. C’est aussi un album en français où convergent plusieurs styles d’instruments différents ».

Elle cite en guise d’exemple le violon du Sébastien Savard, le son d’orgue B3 de Jérôme Munger, ou la batterie David Simard. « J’ai guidé David dans ce que je désirais comme roulements, comme punchs, il a saisi tout de suite mes idées, mes inspirations. Je suis vraiment contente du résultat ».

L’imposteur

Julie a composé seule la musique de six des huit chansons de l’album, obtenant une collaboration particulière pour les deux autres.

« Mon complice de duo Martin Larose m’a aidé à faire la sélection finale des chansons, en plus d’écrire la musique de la pièce-titre. Pour ce qui est de L’imposteur , c’est mon père Rocky qui m’a envoyé un beau bout de musique, avec lequel j’ai créé la chanson. Pour les paroles, je me suis inspirée d’un texte écrit par une de mes amies. Ça raconte une histoire d’amour qui s’est mal terminée. Le gars a pas été gentil avec elle, alors c’est devenu « L’imposteur » ».

Et en ce qui concerne Sur un fil, entraînante, elle y raconte son combat de quatre ans contre une maladie optique, qu’elle a vaincue. « C’est rythmé comme chanson, c’est normal: j’ai gagné mon combat », dit-elle, souriante.      

Reconnaissance

Julie Desgagné a pu compter sur l’aide de plusieurs inconditionnels pour la concrétisation de cet album. À commencer par sa fille aînée Charlie Potvin.

« Elle est géniale. Elle a grandement contribué à la beauté de la pochette, avec ses photos, son graphisme ».