Mercredi, 05 février 2025

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Un avocat pour négocier avec les cols blancs

Effectué dans le dos de la Commission RH

Le 05 février 2025 — Modifié à 09 h 46 min le 05 février 2025
Par André Deschênes, collaboration CKAJ 92,5

Ceux qui s’étonnaient de la décision de la Ville de Saguenay de faire appel à un avocat pour négocier les conditions de travail des cols blancs ont eu droit à toute une révélation mardi, lors de la séance du conseil de ville.

Non seulement la décision avait de quoi surprendre, mais elle a été prise sans même que la Commission des ressources humaines, composée de 5 conseillers municipaux, soit mise au courant. Exception faite de Kevin Armstrong, qui fait partie aussi de l’exécutif. Le conseiller Michel Tremblay a vivement dénoncé cette décision, qu’il a plutôt apprise par les médias. 

« Je ne comprend pas pourquoi ça n’a pas passé à la Commission des ressources humaines avant de donner le mandat. Je sais que l’exécutif a beaucoup de pouvoir, mais le fait qu’on ne soit pas informé ça me tanne un petit peu aussi. Si on peut sauver en frais d’avocats et faire travailler notre monde avant. On a de bons fonctionnaires, alors pourquoi ne pas les faire travailler ? »

La mairesse Julie Dufour a expliqué que la décision vient plutôt de la direction des ressources humaines à la ville, et non du politique. L’explication n’a toutefois pas satisfait le conseiller. 

« J’ai des questions pas mal plus pointues que ça et dont je ne veux pas embarquer dans les détails, mais honnêtement c’est décevant. Quand tu fais partie d’une Commission et que tu apprends par les journaux qu’on donne un mandat, je ne suis pas sûr que c’est normal », ajoute-t-il. 

Rencontrée à l’issue de la séance du conseil et interrogée par le 92,5, la mairesse a élaboré davantage sur les raisons du choix. Elle précise aussi que les cahiers de charge sont bel et bien présents lors des négociations. 

« Le fait de prendre des procureurs dans certains contextes il y a eu une analyse des services, une reddition de compte a été faite au comité exécutif sur l’emploi de ce modèle. Pour plusieurs raisons ce modèle a été choisi par nos employés eux-mêmes. D’avoir quelqu’un de l’externe, qui a un autre regard, il y a du partage aussi là-dedans donc ce n’est au procureur seul à s’en occuper. Et comment on fait quand on négocie, c’est qu’on écrit un cahier de charge de ce qu’on va négocier, autant la partie patronale que syndicale. »

 

 

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