Le Café-Bar l’Envol, un incontournable dans le paysage jonquiérois, a fêté son 40e anniversaire le 19 octobre dernier. Des années de rires, d’histoires et de bières partagées entre les clients d’avant et d’aujourd’hui. Retour en arrière avec l’actuel propriétaire, Guillaume Gagnon.
« L’Envol a été ouvert en 1984 par monsieur Bruno Tremblay. Les années 80, 90 et début 2000 étaient des belles années, c’était facile de faire sortir les gens de chez eux. C’était un temps mouvementé pour les bars au centre-ville de Jonquière », mentionne Guillaume Gagnon.
Le milieu des années 2000 à 2010 a été une période plus creuse pour l’Envol, comme pour tous les autres commerces à proximité. Le bar a ensuite été racheté en 2016.
« Un trio d’actionnaires a acheté l’Envol, soit Éric Tremblay, Nicolas Pageau et Benoît Brassard. Après avoir consulté la clientèle, qui est très axée vers la culture, ils ont décidé de mettre de l’avant une programmation musicale avec 120 spectacles gratuits », raconte Guillaume Gagnon, qui avait fait son entrée dans l’entreprise en tant que serveur à l’époque.
La pandémie de 2020 a toutefois bousculé les projets du trio, qui a éventuellement décidé de se départir du commerce à son tour. C’est à ce moment que Guillaume Gagnon a saisi l’opportunité de reprendre le flambeau.
« Je n’avais aucune expérience, mais je sentais que c’était fait pour moi. Au fil du temps, j’ai cumulé les responsabilités et j’aimais ça. La chose qui me manquait était de pouvoir dire oui à mes propres décisions. Quand l’occasion s’est présentée, j’ai fait une proposition aux proprios et ils ont accepté. »
Guillaume Gagnon est à la tête de l’Envol depuis cinq mois, mais y travaille depuis neuf ans déjà.
De nouveaux objectifs
La clientèle et les besoins étant en constant changement, le nouveau propriétaire de l’Envol a dû faire place à du renouveau, notamment au bar.
« On est passé de 12 lignes de bières en fût à 16 lignes, avec des produits plus aux goûts des clients: plus fruités, avec plus d’amertume, de la IPA, de la bière de la microbrasserie régionale Pibrac, entre autres », énumère-t-il.
Côté restauration et spectacles, M. Gagnon assure que le tout reviendra en force très bientôt. Aux dires de ce dernier, l’achalandage, lui, n’aurait pas baissé d’un cran.
« Les 18 ans côtoient les 68 ans sans aucune difficulté. Des clients y viennent depuis 20 ans, voire 40 ans. Notre doyenne du personnel, Sonia Simard, revient une fois par mois nous donner un coup de main parce qu’elle aime encore ça même si elle est à la retraite. »
Festivités des 40 ans
Les festivités entourant le 40e anniversaire, qui ont eu lieu le samedi 30 novembre, furent grandioses et émotives en termes de retrouvailles.
« On cherche toujours à rejoindre le plus grand nombre de clients possible. On ne perd pas le côté festif, mais notre volet culturel est aussi important. On continuera de miser là-dessus », conclut Guillaume Gagnon.