Le projet tant espéré et attendu de Coopérative d’habitation La Solidarité par la responsable de l’organisme Loge m’entraide, Sonia Côté, doit reprendre de zéro. Les recherches sont entamées afin de trouver un nouveau terrain pour Noël.
L’initiative a été freinée abruptement à la fin du mois d’octobre en raison de tests de sol, qui se sont avérés peu concluants.
« Des tests de sols ont été effectués sur le terrain municipal, afin de s’assurer que ce dernier est prêt à construire. Les résultats de ces tests nous est cependant tombé dessus comme une tonne de briques. Le terrain a été remblayé de deux à six mètres avec de la terre noire et brune, des racines, du plastique, de la brique et de l’asphalte », raconte Sonia Côté.
Ce qui implique ultimement, pour Loge m’entraide, de refaire des plans d’architecte et d’ingénieur à 25%, réaliser à nouveau des tests de sol ainsi que payer pour un arpenteur et un évaluateur. Celle qui pensait mettre le chantier en branle au printemps 2025 insiste sur le fait qu’il faudra « sur-excaver » le terrain et traiter les sols contaminés, un processus laborieux qui pourrait facilement élever le coût de la facture à plus d’un million de dollars.
Rappelons que c’est en mars 2024 que Loge m’entraide a reçu la confirmation d’une subvention provinciale de 3,2 M$, un congé de taxes de 10 ans et une contribution financière de 500 000 $ de la Ville de Saguenay. Une demande de subvention a aussi été déposée cet automne au fédéral et une 15e campagne de dons est toujours en cours afin d’élever les 470 000 $ déjà amassés.
La Coopérative d’habitation La Solidarité devait être érigée sur un terrain vacant au coin de la rue Bourassa et du boulevard Saguenay. Mme Côté spécifie que si aucun lot n’est disponible dans Kénogami, l’arrondissement de Jonquière demeure une option pour la construction.
Une solution dans les cartons
Une rencontre avec la Ville de Saguenay, le 19 novembre, a permis de comprendre qu’une possible solution serait dans les cartons.
« La Ville est actuellement en recherche active d’un nouveau terrain dédié au projet. D’ici Noël, on nous présentera le fruit de cette recherche. Malgré les coups durs que l’on vit, on ne se décourage pas. »
Suivant cette rencontre, Sonia Côté espère obtenir une aide financière de 70 000$ pour couvrir les dépenses qui ont servies pour les tests et les plans d’architecte et d’ingénieur. Elle voudrait également avoir un montant forfaitaire pour absorber la hausse du coût du projet.