L’École de danse Studio Nord, le Prisme culturel ainsi que l’Académie de danse de Saguenay se sont alliées pour former le projet ÉCHO. L’idée est née de la volonté d’unir les forces des trois organismes, tout en optimisant leurs différentes ressources humaines et matérielles sur le territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
« Le projet a pris naissance pendant ou un peu après la pandémie. Moi et la directrice du Studio Nord partagions ce qu’on vivait à ce moment, afin de voir les façons de faire chacun de notre côté alors qu’on était tous séparés. On a remarqué qu’on vivait tous les mêmes enjeux, les mêmes défis à relever. De fil en aiguille, des réunions hebdomadaires se sont enchaînés pour aller plus loin dans le processus », mentionne le directeur général du Prisme culturel, Raymond Tremblay.
Le tout s’est fait avec l’accompagnement de Culture Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le projet représente plus de 175 heures de travail et de mise en place. L’amélioration des conditions de travail, dont la rétention de main-d’œuvre, est la principale raison qui a poussé les partenaires à se réunir et à réfléchir à des solutions communes.
« Les ressources humaines, la formation continue des employés, le partage des connaissances, les façons de faire et mettre davantage en valeur ce que l’on propose étaient des enjeux qu’on a soulevés. »
Servir le milieu de la danse
Le but ultime du projet demeure de servir le milieu de la danse dans la région, que ce soit de pouvoir offrir un service de qualité aux élèves et de rendre la région attrayante pour attirer des gens de l’extérieur ou pour freiner l’exode vers les grands centres.
« C’est ça qui est intéressant. Nos trois organismes, on va de Jonquière à La Baie, jusqu’à Normandin, Dolbeau-Mistassini, Alma. C’est vraiment d’augmenter notre rayonnement à plus grande échelle et de faire connaitre notre art », émet M. Tremblay.
Le projet ÉCHO a été adopté avec beaucoup d’engouement de part et d’autre.
« Je pense que les gens impliqués dans le projet sont très enthousiastes. C’est au goût du jour de trouver de nouvelles manières de travailler, et pas seulement chacun de notre côté. On le fait pour briser l’isolement. »
Les prochaines étapes
La prochaine étape sera de trouver du financement qui permettra aux trois écoles de danse de réaliser certaines actions, notamment l’embauche d’une ressource commune qui les aidera à structurer et à développer l’ensemble du projet. Le financement pourra en outre soutenir l’ajour de ressources internes afin de libérer les directions, qui pourront éventuellement mettre à profit leur temps et leur expertise afin d’assurer le bon développement du milieu.
« On veut en venir à ça aussi, d’avoir des projets qui vont se rejoindre et mettre ensemble les élèves et les professeurs. Par exemple, faire venir quelqu’un de Montréal pour une formation ou autres, il pourra effectuer la formation aux enseignants ainsi qu’aux trois écoles en même temps. On va possiblement économiser beaucoup sur les frais de transport et l’hébergement », conclu Raymond Tremblay.