La popularité du Zoo de Falardeau ne se dément pas. Son propriétaire, Daniel Gagnon, dresse pour une 14e année un bilan plus que positif de la saison estivale. Le fondateur a même été surpris de constater que l’achalandage s’est accru lors de la dernière période hivernale.
« Pour ce qui est de cet été, c’est équivalent aux autres saisons et peut-être même un petit peu plus. Durant l’hiver, toutefois, où on n’a jamais beaucoup de monde, là on a reçu plus de gens qu’à l’habitude », mentionne celui qui vit de sa passion pour les animaux depuis 2009.
Une grande majorité de l’achalandage provient des touristes de l’extérieur, qui viennent y faire un tour chaque été.
« Depuis nos débuts, notre achalandage vient à 80% de l’extérieur, pour 20% en provenance de la région. Ça fait bien, parce qu’ici on fait le saut quand c’est la rentrée des classes, ça tombe mort. On commence à voir plusieurs touristes. »
La qualité du service, la proximité avec les animaux et la pouponnière sont trois éléments qui sont particulièrement appréciés des visiteurs selon lui.
« La pouponnière est là où on élève les petits animaux. On reçoit beaucoup de téléphones de gens de l’extérieur nous demandant quels animaux nous avons, parce que les bébés ne restent pas là à l’année. Les gens aiment aussi la proximité. Lorsqu’ils sont dans les sentiers, il y a certains animaux qui ne craignent pas le contact avec l’humain. Et on s’occupe de nos clients, c’est très amical », émet Daniel Gagnon.
Le Zoo de Falardeau reçoit entre 60 000 à 70 000 visiteurs en saison estivale. Le site a toutefois déjà accueilli jusqu’à 100 000 personnes.
En préparation pour la relève
Daniel Gagnon et sa conjointe, Suzie Girard, se préparent tranquillement à tirer leur révérence pour passer le flambeau à leurs enfants. Les démarches dans ce dossier s’entament graduellement.
« On est fiers de ce qu’on a construit, mais mon épouse et moi sommes rendus à un certain âge, alors on est en train de passer ça à nos enfants. Avant de finaliser ça, il faut quand même bien les préparer, par exemple du côté des ressources humaines ou en gestion financière. »
Mener un projet avec dévotion
Le centre, qui a pour objectif la sauvegarde animale et de venir en aide aux animaux en détresse, a pu voir le jour et perdurer dans le temps grâce à la passion du fondateur et de sa famille. Une étincelle qui a permis au Zoo de Falardeau de se bâtir une réputation solide dans la région, aux dires du principal intéressé.
« Moi, j’aime la vie et j’aime les gens. C’est passionnant, d’avoir des projets, tout le temps. Ce qu’on vit ici, c’est une histoire d’amour. Les gens aiment la nature, aiment les animaux, c’est pour ça que pour nous, c’est facile de travailler dans ce domaine. »