Lundi, 16 septembre 2024

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Inauguration de la résidence du Bon-Pasteur

53 nouvelles chambres pour les étudiants du Cégep de Chicoutimi

Le 04 septembre 2024 — Modifié à 15 h 38 min le 04 septembre 2024
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Les étudiantes et étudiants du Cégep de Chicoutimi pourront profiter et avoir accès à 53 nouvelles unités de logements abordables, à proximité de l’établissement d’enseignement. Le complexe et la résidence ont été inaugurés jeudi dernier et représentent un important legs des Sœurs du Bon-Pasteur.   

« Je suis très heureux d’être ici pour procéder à l’ouverture officielle d’un projet fantastique, incroyable, exceptionnel, en plusieurs facteurs. Dans un premier temps en raison des gens qu’ils l’ont mis en place il y a plusieurs années, et également des gens qui ont contribué à sa transformation », a mentionné le directeur général du Cégep de Chicoutimi, André Gobeil.    

En quatre mois, le partenariat public-privé entre l’institution scolaire et les nouveaux acquéreurs, les Immeubles MCJR et Groupe Alfred Boivin, aura permis de répondre aux besoins locatifs de la communauté étudiante. Outre les 53 chambres, la résidence comprend une aire commune, une salle à manger avec cuisine, un balcon avec vue sur le Saguenay ainsi que deux blocs sanitaires. Les prix de location oscillent entre 300 et 540$ par mois.  

« On n’a pas dû débourser un énorme montant de travaux parce que les Sœurs avaient déjà fait des rénovations de 2016 à 2018, donc on a eu seulement quelques ajustements à faire au niveau de la sécurité et la redivision de certaines pièces. La majorité des travaux est donc un héritage des Sœurs », a précisé Sophie St-Gelais d’Immeubles MCJR. 

Au total, ce sont près de 236 étudiantes et étudiants du Cégep de Chicoutimi qui logent en résidences. Avec l’ajout de nouvelles chambres à la résidence Tremblay en janvier prochain, ce nombre grimpera à 266.   

Une page qui se tourne 

« En ce 160e anniversaire, nous vivons une importante page de notre histoire communautaire. Une page, faut-il l’avouer, teintée de souvenirs d’heureux engagements pour et avec l’église diocésaine, mais comportant aussi une certaine tristesse de devoir quitter un milieu aimé et qui est le lieu d’origine de plusieurs d’entre nous », a évoqué, visiblement émue, Sœur Madelaine Tremblay.  

L’importance de la conservation du monument du couvent des Sœurs du Bon-Pasteur a été soulignée. Un travail réalisé avec soin par les deux groupes qui ont appliqué leur vision au projet.  

« Ce sont des gens qui ont à cœur le respect du patrimoine bâti. Je pense que par leurs projets passés, ils ont démontré ce souci de conservation et le montrent encore dans la réalisation du Complexe Bon-Pasteur. C’est extrêmement important pour moi », a ajouté André Gobeil.  

Les Sœurs du Bon-Pasteur se disent maintenant prêtes à tourner la page.  

« Pour diverses raisons, il nous est impératif de passer le flambeau à une autre génération. Nous comprenons cependant que comme congrégation, notre mission est accomplie », a émis la secrétaire générale des Sœurs du Bon-Pasteur, Agnès Dufour.  

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