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Quelle est la suite ? 

Les Inuks trop puissants pour rester en D2 ? 

Janick Émond
Le 03 avril 2025 — Modifié à 15 h 59 min le 03 avril 2025
Par Janick Émond - Journaliste

Les Inuks de l’Université du Québec à Chicoutimi ont remporté un deuxième championnat en autant de saisons sur le circuit universitaire D2. La troupe de Simon Gaudreault a présenté une fiche parfaite de 20 victoires en autant de match, saison et séries éliminatoires incluses. Quelle est la suite pour l’équipe la plus forte du circuit, qui a outrageusement dominé la ligue encore une fois cette année ?  

Cette saison, les Inuks ont inscrit un fort total de 144 buts en 16 matchs, et n’en ont accordé que 31 seulement. Depuis le 18 novembre 2023, l’UQAC n’a pas perdu une seule rencontre. 

« Tout ça, ça part de l’an dernier. On a bâti une culture dès le lancement du programme et on récolte ce que l’on a semé. On a greffé de bons joueurs aussi dans l’équipe qui ont contribué fortement aux succès cette saison. On a profité de tout ça pour démontrer de quoi notre équipe et notre programme à Chicoutimi sont capables. On veut frapper à la porte des grands », commente l’entraineur-chef des Inuks, Simon Gaudreault.  

Avec de tels résultats et une aussi grosse domination sur les autres équipes en D2, Simon Gaudreault aimerait que sa formation puisse avoir la chance de démontrer ce dont elle est capable contre une équipe de D1 dans un match hors-concours. 

« On sent que notre équipe dérange présentement avec nos résultats. On sent que nous avons fait nos preuves et que nos résultats sont dignes d’un essai. L’université présentement est en demande et en discussion avec le circuit D1 pour voir ce qui pourrait être possible. » 

2025-26 

En date d’aujourd’hui, les Inuks devraient débuter la prochaine saison à nouveau dans la classe D2. Le nombre de parties devrait passer de 16 à 21 matchs, et le nombre d’équipes pourrait augmenter aussi.  

Mais pour cette prochaine campagne, Simon Gaudreault souhaite offrir la possibilité à ses joueurs de se mesurer à des équipes de plus haut niveau.  

« On regarde présentement pour faire différents voyages, aller jouer peut-être contre des universités américaines. On regarde aussi pour des matchs contre des équipes D1 d’universités dans les Maritimes. On veut avoir une belle offre pour nos joueurs et se mesurer à des équipes de haut calibre. » 

Présentement, mis à part le réseau D1 dans les Maritimes, le circuit universitaire D1 regroupe des universités du Québec et de l’Ontario.  

Des discussions ont lieu afin de lancer un réseau 100 % québécois.  

« Nous, notre objectif, c’est que si une ligue universitaire D1 est lancée, on veut y prendre part dès le début. » 

 

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