Jeudi, 26 décembre 2024

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Vol d’hélicoptère Griffon à Bagotville

Une expérience à couper le souffle

Sara-Léa Bouchard
Le 27 juin 2024 — Modifié à 07 h 50 min le 27 juin 2024
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Mon travail de journaliste me permet de vivre des expériences complètement folles, comme de voler à 5000 pieds dans les airs et de contempler une partie du Saguenay comme je ne l’avais jamais vu auparavant.

 L’occasion s’est présentée dans le cadre du spectacle aérien de Bagotville, qui se déroule les 22 et 23 juin. La base militaire a ouvert les portes de certains de leurs appareils aux médias, quelques jours avant.

En arrivant sur les lieux, les règles de sécurité nous ont été expliquées, passant des meilleurs aux pires scénarios qui soit. L’excitation était à son comble, le stress, lui, loin d’être présent.   

C’est donc à bord d’un hélicoptère CH-146 Griffon, utilisé par l’escadron 439 de recherche et de sauvetage, que nous avons pris place. Celui-ci est une version modernisée par l’Aviation royale canadienne du modèle Bell 412EP, utilisé dans les années 1980 et 1990. 

Le vol a duré environ 30 minutes. La vue était tout simplement à couper le souffle, les paysages s’étendaient, semblait-il, à des milliers de kilomètres. Les maisons, les voitures et les arbres semblaient minuscules, comme si, le temps d’un instant, on s’était transformé en géant et que l’on pouvait tout attraper en pinçant le pouce et l’index. Comme si la Ville de Saguenay s’était changée en maquette ! Le vent soufflait définitivement plus fort que je ne l’avais imaginé à cette altitude, de 5000 pieds, je réitère. Le vol nous a toutefois donné un avant-goût de l’amalgame d’altitudes à laquelle cet hélicoptère peut aller, ce qui était somme toute très impressionnant (certains virages donnaient même juste assez le vertige, ce qui a rendu le périple beaucoup plus vivant et spectaculaire, à mon humble avis).

 De très haut dans le ciel ont défilé Laterrière, Lac-Kénogami, Jonquière et Chicoutimi. Les pilotes ont manœuvré l’engin de différentes façons juste dessous leur zone habituelle d’entrainement, avant de terminer par un tour d’horizon de La Baie pour finalement se poser sur le tarmac de la base militaire. L’un des pilotes de la base militaire de Bagotville, Alex Parisien, m’a expliqué que cette tournée d’une trentaine de minutes s’est effectuée à une vitesse plus lente qu’à l’habitude, considérant le fait que l’hélicoptère n’était pas équipé de ses portes (parce que oui, nous avons fait un vol sans portes !). Détail à noter, le CH-146 Griffon peut aller à une vitesse maximale de 240km/h.

Bref, c’était magnifique et clairement une expérience à vivre une fois dans une vie, si ce n’est pas déjà fait. Moi qui me suis embarqué dans cette aventure sans attentes, j’ai été agréablement surprise et j’étais même prête à y retourner directement après. À quand le prochain tour ?

 

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