Jeudi, 26 décembre 2024

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Questions et réponses avec Carolanne Boily

« Je fonctionne à l’adrénaline. Faut que ça bouge! »

Jean-François Desbiens
Le 03 mai 2024 — Modifié à 12 h 00 min le 03 mai 2024
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Dans cette édition du Réveil, nous vous proposons à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région. L’idée est d’en savoir davantage sur cette personne. Cette semaine, Carolanne Boily, qui occupe le poste de contrôleur financier du groupe l’Ami Junior, a accepté de répondre à nos questions.

Vous êtes native de Chicoutimi, vous êtes candidate à l’exercice de la profession comptable et vous avez 26 ans, mais vous êtes principalement reconnue dans le monde des affaires pour votre dynamisme. Est-ce que ça vous vient de vos parents?

Non, pas vraiment. Je détonne un peu dans la famille. J’ai toujours été comme ça et très extravertie. Je parlais constamment quand j’étais jeune et je dérangeais les autres. Je m’impliquais dans plein d’affaires dès mon primaire. On a notamment monté un spectacle de talents et ils le font encore à l’école. Je suis dynamique et j’aime faire changer les choses. Je fonctionne à l’adrénaline et j’aime ça quand je suis dans le jus. Faut que ça bouge! Et j’ai la chance d’être dans une équipe qui me donne toute la latitude possible pour que je me dépasse.

Cette implication dont vous parliez, vous l’avez aussi poursuivie au niveau universitaire à l'UQAC, je crois?

Oui! On a un comité pour les futurs comptables, le comité CPA UQAC, et j’ai été présidente durant deux ans. Ça a bougé beaucoup durant cette période. Durant ma première année, on était à 100 % dans la COVID, donc à distance. On a pris notre calendrier d’activités et on l’a réalisé en virtuel. On n’a rien annulé et on s’est vraiment adaptés. Pour moi, c’est un exploit. J’avais trouvé des façons d’animer les étudiants, même de la maison. On est revenus à la normale après, mais avec des restrictions.

Ça n’a pas dû être facile?

C’était tout un défi. On s’occupait de tout ce qui était recrutement universitaire, dont les stages en cabinet. Avec le recul, je me demande comment j’ai fait parce qu’en plus de mes études à plein temps, j’avais un travail et un comité qui occupaient autant de mon temps que mon travail. Mais je ne le regrette pas.

Pourquoi avoir choisi de commencer votre carrière dans le monde de l’automobile?

C’est un domaine qui m’était inconnu. Je n’ai pas nécessairement une passion pour l’automobile et c’est l’entreprise qui m’a interpellée. C’est un groupe dynamique et qui est en croissance. Je voulais être dans une PME pour avoir plusieurs tâches, pas juste faire la comptabilité. Et j’en voulais une assez grosse pour avoir les moyens de ses ambitions et pour que je puisse contribuer à son développement. Je participe à ses projets [à l’entreprise] et c’est vraiment emballant!

En terminant, que serait-on surpris d’apprendre qu’on ne sait pas déjà sur vous?

Dans mon ancienne vie, quand j’étais plus jeune, j’étais maquilleuse professionnelle. J’avais une page Facebook pour avoir des contrats et j’en ai fait jusqu’à Toronto. Je suis créative et j’ai toujours aimé m’exprimer.

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