Dans cette édition du Réveil, nous vous proposons à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région pour aller un peu plus loin sur ce que l’on connaît de cette personne. Cette semaine, l’ancien journaliste et éditorialiste du Quotidien Carol Néron a accepté de répondre à nos questions.
Vous venez de co-écrire et de publier un livre avec Ghislain Harvey sur l’administration de l’ex-maire Jean Tremblay, Le conseiller principal, qui a fait beaucoup de bruit. Comment ça s’est passé et est-ce vrai que vous allez en publier un autre?
C’est Ghislain qui m’a appelé en 2020 pour me demander de collaborer avec lui. J’ai dit oui tout de suite. J’ai couvert cette période-là et j’avais l’occasion de vivre ça de l’intérieur avec un des deux témoins principaux de l’époque. Moi et Ghislain, on a toujours eu une relation de respect mutuel. On a eu une bonne collaboration. Oui, on discute d’un autre projet. Un 2e livre est en train de se dessiner. Je n’en dirai pas plus.
Vous êtes natif de Jonquière, plus précisément du rang Saint-François. Avez-vous étudié en journalisme à Jonquière?
Oui. J’ai été un des premiers à m’inscrire en techniques de communication au Cégep de Jonquière, l’ancêtre d’Art et technologie des médias (ATM). En même temps que j’étudiais, j’ai commencé à travailler comme journaliste à mi-temps au Réveil. Il s’est avéré que j’ai eu une passion plus forte pour Le Réveil que pour les études. J’ai dit à mes parents que je consacrerais tout mon temps au Réveil à plein temps et qu’ensuite je reprendrais mes études. Je ne l’ai jamais fait. J’ai été un an et demi au journal, puis je suis passé au Progrès du Saguenay et au Quotidien. J’ai quitté en 2010.
Vous avez aussi tenté votre chance en politique, mais vous n’avez pas été élu. Le regrettez-vous?
J’ai fait deux campagnes électorales, une au fédéral pour le Parti conservateur de Stephen Harper dans Chicoutimi-Le Fjord. J’ai été emporté par la vague orange. L’autre campagne, toujours à Chicoutimi, mais au niveau provincial, je ne voulais pas m’impliquer au départ, mais à l’époque où j’étais éditorialiste, j’avais dans mes bons contacts un dénommé Jean Charest qui était premier ministre. Chaque fois qu’il venait au Saguenay, il me téléphonait pour qu’on se rencontre. J’ai finalement développé des liens d’amitié avec lui, assez pour qu’on se tutoie. Il m’a fait une proposition que je ne pouvais pas refuser. Je connaissais un peu l’issue, parce que c’était contre Stéphane Bédard et c’était encore les belles années du Parti québécois, mais je ne regrette pas d’avoir été candidat libéral. La politique m’a permis d’explorer un domaine que j’avais couvert de l’extérieur et je l’ai aussi vécu de l’intérieur. J’ai beaucoup apprécié mes deux expériences.
En terminant, que serait-on surpris d’apprendre sur vous qu’on ne sait pas déjà?
Je suis un véritable amant de la nature et je suis sur la même longueur d’onde que ma conjointe là-dessus. Je suis resté pendant trois ans en pleine forêt au pied des monts Valin. J’ai développé le goût de la petite chasse et de la pêche. C’est mon petit vice caché. Je ne sens jamais aussi bien que dans un canot en train de pêcher dans le silence total et dans une zone où le cellulaire ne rentre pas.
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