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La chapelle Saint-Cyriac retrouvera son air d'antan

Serge Tremblay
Le 02 juin 2023 — Modifié à 14 h 15 min le 02 juin 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Au cours des dernières semaines, la chapelle Saint-Cyriac a subi une véritable cure de jeunesse, afin de sauver le bâtiment patrimonial situé aux abords du lac Kénogami. Un travail de longue haleine pour la communauté qui souhaitait sauvegarder l'église bâtie en 1905.

Le tout a débuté en 2017 lorsque la Fabrique Saint-Dominique a décidé de ne plus s'occuper de la chapelle qui prenait de l'âge et de la fermer. C'est ainsi qu'est né le Réseau des organismes du Lac-Kénogami (ROLK) en 2019, qui assurera la transition. Sa présidente, Sylvie Brassard, a mentionné qu'après plusieurs rencontres citoyennes, la réponse était claire : il fallait conserver l'édifice.

« C'est le résultat d'un travail de la communauté, car c'est tout ce qui reste du village de Saint-Cyriac, dont on fêtera le centenaire de sa disparition en 2024, pour en faire le réservoir hydroélectrique que l'on connaît », souligne Sylvie Brassard.

État d’époque

Grâce à des images d'époque, il sera possible de remettre la chapelle dans une condition semblable à celle de l’époque où elle a été construite, au début du siècle dernier. À commencer par le toit, qui s'était gravement détérioré au cours des dernières années. Beaucoup de bardeaux d'asphalte se décrochaient, notamment en raison des forts vents.

Des expertises dans les greniers de la chapelle ont permis de déterminer exactement les méthodes de construction de l’époque.

« Il s'agissait d'une toiture à la canadienne, avec des carrés en métal placés en biais. Lorsque nous en avons parlé avec l'architecte, l'idée de ramener le toit comme il était au départ a été retenue », d'ajouter la présidente du ROLK.

Les travaux au niveau du toit ont coûté 300 000 $. Ils ont été financés par Patrimoine Québec et la Ville de Saguenay. Il y aura également une campagne de financement auprès de la communauté afin d'éponger 30% des coûts.

Une suite au toit

Le toit n'est que la première étape des travaux sur la chapelle. Les fenêtres qui ont plus de cent ans seront changées ainsi que le revêtement, pour permettre à l’édifice de retrouver son cachet d'époque. Le parement, actuellement en vinyle, sera remplacé par du bois. Un autre 400 000 $ sera nécessaire afin de compléter cette cure de jeunesse. Les travaux devraient être terminés d'ici deux ans.

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