Les demandes ne cessent de croître pour les services de zoothérapie, qui est une façon de traiter différentes problématiques émotionnelles, psychologiques et comportementales chez les enfants comme les adultes grâce à la présence d’animaux en tout genre.
Aux dires de la directrice de l’entreprise Zoothérapie Mamma Mia, Martine Bélanger, la zoothérapie amène des résultats concrets et peut parfois constituer une alternative aux psychothérapies conventionnelles.
« Les suivis sont de plus en plus difficiles à avoir avec les psychologues et les psychiatres. Nous, ce qu’on offre, c’est une méthode alternative qui va aider à apporter un équilibre à la personne. Parfois, il y a des éléments qui seront plus faciles à travailler si l’on passe par une différente approche. Étant donné que c’est avec un animal, souvent, ce sera moins confrontant pour la personne », explique-t-elle. Elle précise que l’utilisation de la « synergie triangulaire » est priorisée, c’est-à-dire des séances comprenant un intervenant, un animal et un client. L’animal se trouve toujours au cœur des interventions.
« Je considère que notre travail est essentiel. On ne vit jamais d’échecs en zoothérapie, c’est toujours positif ! »
Des locaux plus spacieux
Le service a pris de l’expansion à un tel point que Zoothérapie Mamma Mia a dû se doter de plus grands locaux pour répondre plus facilement et rapidement aux besoins.
« D’abord, depuis nos débuts, on se promène partout au Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans tous les milieux d’interventions. Récemment, on a reçu beaucoup de demandes pour des interventions individuelles », raconte Martine Bélanger.
Quatre nouveaux bureaux adaptés ont ainsi été mis en place. Ils comprennent également une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite, ce qui permet d’offrir les services à plus d’un type de clientèle.
Des ateliers qui font du bien
L’entreprise basée à Chicoutimi organise aussi de nombreux ateliers de groupes, en collaboration avec plusieurs organismes, tels que l’Alzheimer, Autisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, ainsi que dans les écoles primaires et secondaires de la région.
« Deux intervenantes ont été formées pour travailler spécifiquement avec l’adolescence et la jeunesse. On crée beaucoup de cohortes à ce niveau-là, mais aussi avec les adultes. On peut recevoir un appel parce qu’un jeune vit du harcèlement à l’école, par exemple. On va ensuite le jumeler avec trois autres jeunes et faire des ateliers qui répondent vraiment à leurs besoins », souligne Martine Bélanger.
Il s’agit notamment d’ateliers de sensibilisation à la santé mentale ou s’adressant à des personnes atteintes de déficience intellectuelle ou du trouble du spectre de l’autisme. Les groupes d’âge varient, allant de 5 à 17 ans. Des visites dans les CHSLD auprès de personnes aînées peuvent aussi être effectuées.
Bientôt au Lac-Saint-Jean
Bien que l’entreprise couvre déjà l’ensemble de la région, considérant le manque criant de ressources en psychologie, Martine Bélanger envisage d’ouvrir un nouveau point de service de zoothérapie au Lac-Saint-Jean.
« Une seconde associée s’ajoutera en début d’année et se dirigera plus vers le Lac-Saint-Jean. On cherche actuellement des locaux dans le coin d’Alma et des environs, ce qui va aussi permettre de réduire les coûts de déplacement pour nos clients », conclut la directrice.