Depuis qu’ils ont subi des dégâts d’eau à répétition, les citoyens du quartier Dubose à Arvida vivent constamment dans la crainte de nouvelles inondations. Ils l’ont souligné à nouveau lors de la dernière réunion du conseil d’arrondissement de Jonquière le 14 mai dernier et ont demandé aux élus d’accélérer les correctifs en cours.
Des mesures ont déjà été mises en place par la Ville de Saguenay, comme une surveillance accrue ou des inspections et du nettoyage des tuyaux du réseau d’aqueduc, mais ce n’est pas suffisant selon eux.
Benoit Tremblay, qui est propriétaire d’une résidence sur la rue Barette, a été le premier à se présenter au micro lors de la période de questions du public. Il ne sent toujours pas à l’abri d’autres refoulements.
« Le stress n’est pas parti. À la moindre pluie, on va tous vérifier notre sous-sol pour voir si tout va bien. Le stress qu’on vit lorsqu’il pleut ne va pas nous quitter tant qu’on n’aura pas vu tous les travaux complétés. On a toujours l’impression que ça doit être fait rapidement pour éviter le pire. »
Réserve financière
Pour résoudre plus vite le problème et éviter d'autres inondations, Benoit Tremblay a suggéré aux conseillers de puiser des fonds dans la réserve financière de Saguenay pour les changements climatiques qui a été augmenté récemment.
Le conseiller Kevin Arsmtrong lui a répondu que ça ne pourra pas être le cas parce que cette réserve servira uniquement pour des urgences.
Son collègue Jimmy Bouchard a renchéri en mentionnant que ce n’est pas une question d’argent.
« Même si on avait l’argent, les travaux ne pourraient pas se faire à court terme. Il y a de la planification de travaux à faire, des plans et devis. On aura aussi besoin d’un certificat d’autorisation environnementale parce qu’on va jouer dans les conduites d’égouts. Mais on va faire tout ce qu’on peut pour être en mesure de terminer les travaux en 2024. Dans le pire des cas au début 2025. On comprend vos inquiétudes, mais on veut s’assurer que le problème soit corrigé à long terme. »
De l’eau dans les sous-sols depuis 1996
Un autre citoyen du quartier Dubose, Michel Dassylva, a aussi fait part de son impatience.
« On a de l’eau dans les sous-sols depuis 1996, a lancé Michel Sassylva. Après 28 ans, je crois que c’est assez! »
Cette fois, c’est le président de l’arrondissement, le conseiller Carl Dufour, qui lui a répondu.
« Je comprends que vous êtes tannés, a-t-il dit, mais c’est un dossier qu’on a pris en main et on fait tout en notre possible pour corriger la situation. On a demandé à notre directeur d’arrondissement s’il serait possible d’accélérer les travaux. On aimerait qu’ils se terminent à la fin de l’été ou au début de l’automne. Mais on a des procédures à suivre et il faut nous laisser du temps. »