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Conseil d’arrondissement de Jonquière

Une augmentation de taxes de 1 000 $ pour un terrain vacant critiquée

Jean-François Desbiens
Le 18 mars 2024 — Modifié à 16 h 31 min le 18 mars 2024
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Un citoyen s’est indigné de devoir payer cette année presque deux fois plus de taxes municipales pour le terrain vacant dont il est propriétaire à Shipshaw lors de la dernière réunion du conseil d’arrondissement de Jonquière.

Dave Maltais a profité de la période de questions du public pour demander des explications aux élus.

Depuis qu’il a pris connaissance de son dernier compte de taxes, il ne décolère pas.

« Une augmentation de 1000 $, je trouve ça anormal. Je payais 1 200 $ auparavant et là, c’est rendu à 2 200 $. J’ai des voisins et des amis qui sont aussi propriétaires de terrains vacants et ils doivent payer plus cher. Quelle est la logique? »

Le conseiller Jimmy Bouchard, qui présidait l’assemblée, a indiqué que cette hausse de taxes pour des terrains desservis soit au niveau de l’eau, de l’aqueduc ou des égouts vise à stimuler la construction résidentielle. Un incitatif nécessaire selon lui en pleine crise du logement.

« On veut encourager les gens à bâtir plus rapidement et à ne pas laisser vacants des terrains qui ont été développés et qui sont desservis par la ville. Ce sont tous les citoyens qui paient pour ces services en fin de compte. C’est un incitatif pour que les gens construisent sur ces terrains. On veut voir de moins en moins de terrains vacants desservis. »

Dave Maltais a répliqué qu’il avait demandé un permis pour ériger un bâtiment sur son terrain, mais que la bureaucratie est trop lourde pour qu’il puisse y arriver.

« Vous dites que vous voulez encourager les gens à se bâtir et vous nous mettez constamment des bâtons dans les roues. J’ai demandé un permis pour me bâtir sur le cran, mais on m’a dit que le terrain n’est pas assez solide. Je vais devoir demander une dérogation, le dynamiter et payer pour le rendre assez solide. Je vais aussi devoir payer de 15 000 $ à 20 000 $ pour l’eau et les égouts. Pourquoi vous ne faites pas un ménage dans vos règlements pour rendre la construction plus accessible? »

Démarches complexes

Kevin Armstrong a répondu que lui et tous ses collègues autour de la table sont conscients que les démarches sont complexes.

« On fait tous les efforts qu’on peut pour alléger le volet réglementaire et simplifier des choses. On a mis en ligne des informations sur les permis il y a quelques années et on continue dans cette veine, mais on a encore du travail à faire. »

Le citoyen mécontent a rétorqué que depuis que ces informations se retrouvent sur le Web, il n’est pratiquement plus possible de parler à quelqu’un du service des permis. Jimmy Bouchard lui a donné raison sur ce point.

« Depuis la pandémie, je reconnais que c’est beaucoup plus difficile de parler à des gens du service d’urbanisme ou les autres. Il faut travailler là-dessus. »

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