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2023 sera une année stimulante en termes de projets affirme le recteur de l’UQAC

Jean-François Desbiens
Le 01 février 2023 — Modifié à 10 h 58 min le 01 février 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) espère faire avancer ou voir aboutir plusieurs projets d’infrastructures, ainsi que de nouveaux programmes de formation ou de recherche cette année.

« 2023 sera une année stimulante en termes de projets, encore davantage que l’an dernier, parce qu’on en a énormément », souligne le recteur, Ghislain Samson.

L’institution d’enseignement supérieur souhaite notamment contribuer à combler la pénurie d’enseignants au Lac-Saint-Jean, avec un nouveau mode de formation.

« On a fait une tournée en septembre dernier pour rencontrer différents partenaires. On est présentement en discussion avec les centres de services scolaires pour revoir le modèle et la manière de former les futurs enseignants en ayant un mode davantage hybride. Ça comprendrait un certain nombre de jours en présence à l’université pour la formation et d’autres pour faire de la suppléance dans les écoles. Ça démontre que l’UQAC est à l’écoute des besoins. »

L’université espère aussi développer de nouveaux programmes en santé, tout en poursuivant sa collaboration avec l’Université de Sherbrooke pour former de nouveaux médecins.

« On réfléchit sur des programmes à court terme, par exemple des certificats, mais pour les obtenir, il y a une série d’étapes à franchir. On travaille actuellement pour les voir atterrir d’ici 2,3 ou 4 ans. Quant aux médecins, on est en train de regarder avec notre partenaire de Sherbrooke comment on pourrait en accueillir davantage. On en accueille une trentaine et on serait capable d’en accueillir 3 ou 4 de plus par année. »

Le recteur de l’UQAC confirme par ailleurs qu’il caresse toujours un projet d’infrastructure sportive, soit une piscine, en collaboration avec le Cégep de Chicoutimi. Il ne veut pas en dire plus à ce sujet en ce moment.

Manque d’espaces sur le campus

D’autres projets sont également à l’étude selon lui afin de combler le manque d’espace sur le campus pour la recherche.

« Chaque fois qu’on embauche un nouveau professeur, il arrive avec ses idées. Pour les développer, ça demande beaucoup de mètres carrés. On a déjà vu des professeurs installés dans le laboratoire d’un autre enseignant et sur le plan de la biosécurité, il y a des enjeux. Il faut les replacer. Et si notre nombre de professeurs augmente, ça nous prend également davantage de bureaux. »

Enfin, Ghislain Samson ne s’en cache pas : il a pour ambition d’accueillir plus d’étudiants.

« Bon an, mal an, on se maintient autour de 6 500 admissions. C’est assez stable depuis des années. Notre nombre d’étudiants québécois diminue cependant, tandis que le nombre d’étudiants internationaux augmente. L’an passé, on avait environ 1 750 étudiants internationaux. Cette année, c’est plus de 2 000, soit un bond important. Un étudiant sur trois à l’UQAC provient actuellement de l’étranger. »

 

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