Vendredi, 07 février 2025

Culture

Temps de lecture : 2 min 13 s

Les saveurs de la vie – Chroniques au goût sucré

Raconter la célébration de la vieillesse

Sara-Léa Bouchard
Le 07 février 2025 — Modifié à 13 h 00 min le 07 février 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Beaucoup de gens ont souvent peur de vieillir, plus précisément peur de leur situation à un certain âge, par exemple ne plus faire partie de la sphère sociale. Pourtant la vie est loin d’être terminée lorsque la retraite frappe à la porte. C’est ce qu’ont voulu insuffler le couple formé de Johanne Bouchard et Martin Gaudreault dans leur nouvel ouvrage, Les saveurs de la vie – Chroniques au goût sucré, dont le lancement s’est déroulé jeudi dernier.  

« Ce n’est pas un livre d’histoire, mais ce sont de courtes chroniques de quatre à cinq pages chacune. Ce que l’on veut avec cette parution, c’est de faire en sorte que les gens qui grandissent en âge puissent avoir des outils pour mieux vivre, pour s’épanouir et pour continuer à vivre leurs rêves. Ce n’est pas parce qu’on a 60 ans que la vie s’arrête là », émet Johanne Bouchard.   

Le livre, divisé en plusieurs chapitres à travers ses 135 pages, explore les profondeurs de la psychologie humaine et des métaphores sont souvent employées pour l’illustrer.  

« On veut mettre la bienveillance en valeur, et de mettre de l’avant des choses du passé qui sont à régler. Établir des stratégies et des moyens pour le faire, ça c’est plus dans le camp de Johanne. Moi, je me penche davantage sur le côté sociétal, et c’est d’ailleurs l’environnement que l’on retrouve à l’intérieur du livre. On veut être porteur d’espoir pour les gens qui vieillissent », ajoute Martin Gaudreault, ex-directeur-général de l’Office d’habitation des 5 Fleurons et photographe émérite. 

Les co-auteurs ont caressé l’idée d’écrire cet ouvrage en 2020, mais se sont lancés plus officiellement à l’arrivée de leur retraite respective. Publié par la maison d’édition canadienne Altaspera, le livre constitue également un appel aux plus jeunes, parce que « la vieillesse, ça se prépare ! ». Il est d’ailleurs en vente au coût de 40$, sur la plateforme numérique Lulu.   

Quand une image vaut mille mots  

Johanne Bouchard pratiquant également la photographie depuis neuf ans, c’est avec son conjoint qu’ils ont pris la décision d’unifier leur travail et de s’en inspirer pour rédiger leurs chroniques.  

« J’ai participé à de nombreuses expositions à l’international, j’ai cinq médailles à mon actif. Quand je faisais des expositions en présentiel, les gens me disaient qu’ils retrouvaient de l’émotion en regardant mes photographies. C’est à ce moment que l’on s’est dit qu’on pourrait mettre en relation certaines photos avec nos écrits, pour que ça amène une réflexion », précise M. Gaudreault.  

Traduit en trois langues  

Les saveurs de la vie – Chroniques au goût sucré, est traduit en trois langues: en français, oui, mais aussi en russe et en ukrainien. Les partenaires de vie se sont sentis grandement touchés par la guerre qui a éclaté en Ukraine, et c’est ce qui les a poussé à faire ce choix.  

« Le livre s’adresse aux familles qui vivent l’exil à l’heure actuelle en raison de la situation là-bas. Principalement les enfants qui sont déportés et qui ne reviennent pas à la maison parce qu’ils se font enlever, ils sont envoyés en Russie, on efface leur identité, leur certificat de naissance. C’est un génocide qui n’a pas sa place dans le monde en 2025 », exprime le Robervalois.  

L’œuvre littéraire a d’ailleurs été sacrée « Livre de l’année » par l’Académie littéraire d’Allemagne.  

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