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Salaire jugé insuffisant à la Sépaq

Les employés dénoncent l’inaction de Québec

Yohann Harvey Simard
Le 07 avril 2025 — Modifié à 17 h 15 min le 07 avril 2025
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les employés de la Sépaq dénoncent l’inaction du gouvernement de la CAQ alors que celui-ci, disent-ils, « refuse toujours de leur offrir le rattrapage salarial obtenu par l’ensemble du secteur public en 2023 ».

« Les augmentations de salaire proposées à la table de négociation sont inacceptables, elles couvrent à peine la hausse du coût de la vie. Les négociations se poursuivent toujours, mais nos membres veulent manifester à l’employeur que leur patience a atteint ses limites. Il faut que ça bouge! », s’indigne Jimmy Tremblay, président régional Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) à la Sépaq.

Rappelons que le salaire moyen d’un employé de la Sépaq varie entre 16 $ et 17 $/heure. Le SFPQ dispose d’un mandat, voté à 88,8 % par les salariés, en vue de l’exercice de moyens de pression « lourds » pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée au moment opportun.

« Pour éviter que le conflit ne s’envenime avec l’arrivée des beaux jours, il faut améliorer les conditions de travail de nos membres. Le gouvernement Legault doit reconnaître que son personnel dévoué à la Sépaq mérite d'être valorisé et respecté pour le travail accompli, et cela passe par une rémunération comparable aux autres travailleuses et travailleurs du secteur public », affirme pour sa part Michel Girard, vice-président du SFPQ.

La convention collective de quelque 2 500 travailleurs de la Sépaq est échue depuis le 31 décembre 2023. Les départements de la Sépaq actuellement en négociation incluent notamment les parcs nationaux, les réserves fauniques, les centres touristiques et les campings.

 

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