Les négociations entre les Centres de la petite enfance (CPE) et le gouvernement semblent être au point mort après une dizaine de jours de grève, mais les travailleurs et travailleuses du réseau ne baissent pas les bras.
À Jonquière, pour le CPE de la Sagamie sur la rue Panet, la situation demeure optimiste pour les grévistes. Selon Christine Simard, responsable syndicale et responsable en alimentation du CPE, la balle appartient maintenant au gouvernement, même si une grève générale illimitée est à prévoir.
« On tient le fort jour après jour, on attend que le gouvernement fasse son chemin, parce que jusqu’à maintenant il ne donne pas nécessairement de cadeaux. On va être là pour la grève générale illimitée s’il faut se rendre jusque-là », assure-t-elle.
L’augmentation des journées de grèves semblerait être liée à une éventuelle grève générale illimitée, qui ralentirait tous les CPE de la province. Un ralentissement qu’on couvrirait moins dans les médias selon Christine Simard, depuis l’effervescence médiatique du président américain Donald Trump.
« Côté régional et provincial, on s’attend à ce que l’on soit au-dessus de Trump un moment donné parce qu’actuellement il va falloir qu’on bouge avec le domaine de l’éducation et mettre ça en priorité. »
Christine Simard rappelle par ailleurs les demandes qui sont effectuées au gouvernement Legault.
« On demande bien entendu de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, de l’aide pour nos éducatrices, notamment avec les enfants à besoins particuliers », soutient-elle.
Rappelons qu’au Québec, ce sont plus 13 000 travailleuses de CPE qui défendent leurs demandes sur les piquets de grève.