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Atelier Attirail à Chicoutimi-Nord

« Rien n’est impossible! », - Émilie Bellemare

Sara-Léa Bouchard
Le 07 avril 2025 — Modifié à 08 h 00 min le 07 avril 2025
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

Dès que vous mettez les pieds chez Attirail, à Chicoutimi-Nord, vous n’entrez pas seulement dans une boutique, mais dans un atelier où tout peut être réalisé. Vous voulez apprendre à coudre, à tisser, à carder, à feutrer ou à teindre ? Sachez que cet endroit vous permettra de faire tout ça, et plus encore. Passionnée depuis son plus jeune âge, la propriétaire, Émilie Bellemare, veut rendre ces loisirs à portée de tous et ce, dans un environnement créatif.   

Mme Bellemare a ouvert officiellement son atelier en août 2024, ayant déjà passé plusieurs années à travailler à partir de chez elle.  

« J’effectuais des ateliers soit dans les écoles, dans certaines boutiques ou à la maison. Cependant, je traînais toujours mes outils avec moi, et je commençais à ne plus prendre de plaisir à faire ça. C’est d’ailleurs là qu’est né le nom de ma boutique, Attirail. Ici, je vends de l’équipement et des matériaux pour tout type d’art dans le domaine du textile. Je vends de la fibre animale, de la fibre synthétique, jusqu’au produit fini », mentionne la principale intéressée, qui veut que son atelier soit avant tout une place de rencontre et de création.   

Attirail est aussi l’un des points de référence au Saguenay en ce qui concerne les équipements dans le domaine du textile: applicateurs d’huile divers, machine à tricoter antique, en passant par une gamme de métiers à tisser plus modernes de la marque Ashford, dont l’entreprise est la principale dépositaire. La propriétaire possède également deux rouets de différentes tailles, avec lesquels elle produit de la laine filée à longueur de semaine.  

« Il y a souvent de la laine d’alpaga dans mes produits, puisque je travaille aussi pour Alpagas DeCo, l’élevage de Manon Bouchard ici à Chicoutimi-Nord. Je peux la mélanger avec de la soie et du mérinos, que je pourrai ensuite tisser ou tricoter. Ça vient en quantité limité, je crée des pièces uniques. » 

Elle offre du mentorat à tous ceux et celles qui veulent en apprendre davantage.     

« Je répète à tout le monde de venir me voir, tout simplement. Et si certaines personnes veulent un cours en particulier, on planifie le tout durant la semaine et le tour est joué. Les gens pensent que ça ne se fait plus, mais le retour aux sources qui a nous a été imposé avec la pandémie a vraiment permis à ce loisir-à de prendre de l’expansion », explique-t-elle.   

Émilie Bellemare encourage également de nombreuses entreprises régionales au sein de son atelier, comme les Sacs GABAS produits à Saint-Gédéon au Lac-Saint-Jean et les articles en cuir faits à la main par l’Atelier 15:31. De plus, de nouvelles expositions sont présentées chaque mois, passant de l’art numérique, à la peinture et au dessin.   

Pas d’âge pour débuter  

 Pour Mme Bellemare, il n’y a pas d’âge pour débuter en art textile, celle qui donne même des ateliers dans certaines écoles primaires de la région. Son objectif: rendre cet art le plus accessible possible.  

« Ce qui est plaisant dans les écoles, c’est que le résultat du projet arrive en peu de temps, ce qui fait que les enfants peuvent l’amener avec eux à la maison, au retour. Et la fierté, avec les enfants, je l’ai instantanément. Ils se rendent comptent que ce n’est pas difficile, que c’est amusant et que ce ne sont pas juste les mamies qui peuvent faire ça », évoque-t-elle.  

Et la demande ne cesse de croître, même pour du parascolaire dans les écoles secondaires, ce qu’Émilie Bellemare compte prendre en considération.  

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