Faits divers

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Un homme victime d’enlèvement à La Baie

Le 24 avril 2024 — Modifié à 10 h 21 min le 24 avril 2024
Par Sara-Léa Bouchard, collaboration CKAJ

Les policiers du Service de police de Saguenay (SPS) ont procédé à l’arrestation de deux individus et ont saisi une arme lors d’une intervention à La Baie mardi en soirée. Lors de l’opération, une personne a mentionné qu’il venait d’être enlevé.

« Hier soir, vers 22h40 à La Baie, les policiers ont interpellé un véhicule dans le secteur Grande Baie nord et sud, pour une vérification d’usage, lorsqu’ils ont interpellé des occupants à l’intérieur. Un des individus a mentionné qu’il était retenu là contre son gré, qu’il avait été séquestré par les autres personnes du véhicule », a d’abord relaté le porte-parole du SPS, Hervé Berghella.

Un homme enlevé et séquestré, il n’en fallait pas plus pour que les policiers procèdent à des arrestations, mais également à une fouille, comme l’explique M. Berghella.

« La fouille du véhicule nous a permis de saisir une arme de poing. Les individus arrêtés sont présentement avec nous, dans nos locaux, interrogés par les enquêteurs. Ils comparaîtront plus tard dans la journée, sous des accusations de possession d’arme illégale et séquestration », spécifie-t-il.

Plusieurs policiers et enquêteurs s’affairent actuellement à faire la lumière sur cet événement, qui est lien avec les dossiers de violence armée, la vente de stupéfiants et le contrôle du territoire que connaît le SPS depuis quelques temps.

Hervé Berghella rappelle que les patrouilleurs sont très aux faits que des véhicules suspects circulent à Saguenay, et demeurent alertes et proactifs en effectuant des vérifications. Le porte-parole souligne que toute information citoyenne est la bienvenue. 

« À notre connaissance, le conflit actuel n’est pas terminé. On prend part activement dans ce dossier à Saguenay pour sécuriser notre population. On invite les gens à rapporter toute information pertinente en appelant au 418 699-6000. Il nous fera plaisir à ce moment-là de ramener vos informations vers le renseignement criminel », conclut-il.   

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