Il faut parfois s’armer de patience ou s’attendre à des surprises quand on souhaite voyager en avion avec son animal de compagnie. C’est ce qu’a constaté le journal en interrogeant une agence de la région et une habituée de ce genre de voyages.
Karen Tremblay, la propriétaire du Groupe Carpe Diem à Chicoutimi, souligne que les places réservées sur des vols sont souvent annulées à plusieurs reprises. L’espace est limité pour les chiens d’une certaine taille dans les soutes des avions, alors que les plus petits peuvent suivre leurs maîtres dans les cabines.
« Ça devient de plus en plus difficile au niveau des transporteurs aériens. On a une cliente qui veut partir en Floride et ça fait trois fois qu’on change de date pour enregistrer son chien à bord d’un appareil. Les admissions précédentes ont été annulées, probablement parce qu’il n’y a pas assez de places. C’est une difficulté qu’on rencontre de plus en plus et ça devient vraiment un enjeu. »
Karen Tremblay mentionne également que les documents qu’il faut obtenir des vétérinaires varient selon les pays qu’on visite.
« Ce sont souvent les mêmes formulaires, mais parfois, c’est plus ardu. »
Toujours selon elle, les hôtels qui offrent un tout-inclus acceptent aussi rarement les animaux de compagnie. Il faut alors se tourner vers d’autres types d’hébergement, mais ils ne sont pas difficiles à trouver.
Mauvaise expérience
De son côté, Suzette Paradis, qui a souvent pris l’avion avec son petit chien, a vécu une mauvaise expérience avec Air Transat lors de son voyage vers l’Espagne il y a un mois. Elle n’a pas pu utiliser son sac Sherpa pour transporter son Shih Tzu comme autrefois.
« Je ne voyagerai plus jamais avec ce transporteur aérien. Quand je suis arrivé à l’aéroport, on m’a dit que mon sac n’était pas conforme et que la règle était changée. J’ai dû acheter leur sac venant d’Amazon pour 100 $ dans lequel mon chien était vraiment inconfortable. Il ne pouvait ni s’asseoir ni se coucher. Quand je me suis assise en cabine, je l’ai sorti et placé dans mon sac Sherpa. »
Une autre surprise l’attendait.
« J’ai voyagé avec mon animal sur United, Aréomexico et Air Canada où on m’a toujours dit de m’installer à côté du hublot. Là, ils m’ont placé entre deux personnes. J'ai prévenu les deux dames que j’avais un chien, mais heureusement, ça ne les dérangeait pas. »
Des documents différents
Contrairement à son vol pour le Mexique, Suzette Paradis avait également dû prendre rendez-vous avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour obtenir tous les documents nécessaires avant de partir pour l’Espagne.
En fin de compte, son vol s’est finalement avéré sans problème pour son animal.
« J’avais demandé à mon vétérinaire si j’aurais besoin de calmants et il m’avait dit que ce n’était pas nécessaire. Mon chien s’est énervé un peu à moitié chemin, mais il s’est calmé quand j’ai mis un de mes souliers dans son sac. Il a senti mon odeur qui l’a rassuré. »