Le Cégep de Jonquière a procédé ce lundi matin à la première pelletée de terre du nouveau Centre TERRE.
Situé sur la rue Panet, où le site de l’ancienne éolienne, le Centre TERRE servira aux étudiants pour mieux comprendre les énergies renouvelables et leurs impacts. Le projet de 23 M$, dont les prémices ont été lancées il y a trois ans, sera mis sur pied en partenariat avec Rio Tinto et Desjardins.
Le directeur du Cégep de Jonquière, Sylvain Gaudreault, se dit content de l’investissement de 20,9 M$ par le gouvernement Legault. Selon lui, le Centre TERRE permettra aux étudiants du Cégep de participer au développement de l’énergie verte dans la région.
« Je pense qu’un laboratoire comme le centre TERRE va contribuer à amener le Québec ailleurs. Et si on veut aller ailleurs, il faut trouver de nouvelles solutions. Ce ne sont pas les anciennes qui ont créées le résultat actuel. Ça va être des énergies renouvelables, la réduction des gaz à effet de serre, puis on est en plein là-dedans », émet-il.
Le Centre TERRE accueillera tous les types d’énergies renouvelables : énergie solaire, géothermique, hydroélectrique grâce à des bancs de production qui simuleront des rivières, des foyers de masse, des poêles au granule et même le retour d’une éolienne, qui était absente du site depuis quatre ans lorsqu’elle a tombé en panne.
Selon Martin Bourbonnais, professeur titulaire du centre de production automatisée du Cégep de Jonquière, ce qui va faire sortir du lot le Centre TERRE des autres centres semblables au pays sera sa capacité à recueillir toutes les énergies dans un seul édifice.
« Ce qui est unique au Canada, c’est de pouvoir les avoir tous au même endroit. Souvent, il y en a qui possède la géothermie, mais pas le solaire. Il y a aussi cette flexibilité de pouvoir toutes les utiliser en même temps », mentionne M. Bourbonnais.
Si tout se passe bien, l’équipe derrière le projet estime que la construction du centre sera terminée d’ici automne 2026, mais l’ombre des tarifs américains planent sur le site.